Ces séries qui raillent les services américains

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FBI

Finit le temps des Experts (de toutes les villes) ou autres Esprits Criminels qui plébiscitaient la police, le FBI, la NSA etc. Depuis plusieurs années, la tendance semble s’inverser pour pointer les faiblesses de ces services et se mettre du côté « des méchants ». Ceux-ci semblent facilement avoir le dessus et continuer leurs méfaits sans être inquiétés par les administrations américaines.

Ces dernières années, deux séries font références en se plaçant du point de vue des criminels, Dexter et Breaking Bad. Leur point commun,  les personnages de ces programmes ont un entourage composé d’au moins une personne des forces de l’ordre. L’incompétence n’est ici pas explicite. Il est néanmoins à noter que notre psychopathe préféré promène à son aise tout le service dans lequel il travaille.

Récemment, l’incapacité du FBI est bien plus manifeste. Pour exemple, l’année dernière, la saison 1 de The Following racontait la revanche de Joe Caroll sur le « bureau » mais surtout sur son Némésis Ryan Hardy. Ce passionné d’Edgar Allan Poe, qui assassinait dans un but d’esthétisme littéraire, avait sans cesse trois coups d’avance et des complices infiltrés. La police fédérale américaine brillait par son inaptitude.

Depuis septembre dernier, The Blacklist ajoute son grain de sel. L’un des criminels le plus recherché des USA décide de se rendre. Il exige de n’avoir à parler qu’à une seule interlocutrice, en la personne d’Elisabeth Keen. La référence au Silence des agneaux est évidente et tout comme ce film mythique, le malfaiteur est intellectuellement plus élevé que les agents du « federal bureau of investigation ».

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